Lipofer® - Fer microencapsulé
Fatigue, santé cognitive et système immunitaire
Le LIPOFER® est une source micronisée et micro-encapsulée de fer, qui masque le goût métallique et empêche l’oxydation des matières grasses insaturées.
Le fer bénéficie d’allégations sur le développement cognitif des enfants (Article 14), sur la fatigue, le système immunitaire et l’énergie.
Le Lipofer® est disponible en France et au Benelux.
L’ajout de fer dans les matrices alimentaires engendre certains problèmes :
- organoleptiques (goût métallique, changements de couleur)
- technologiques (oxydation des matières grasses insaturées et vitamines)
- nutritionnels (mauvaise biodisponibilité)
Le LIPOFER® est une source de fer micro-encapsulée et micronisée qui permet de pallier à ces problèmes.
1. Pas de goût métallique
Le problème le plus courant dans les aliments santé enrichis en fer est la présence d’un goût métallique. La technologie de micro-encapsulation utilisée dans LIPOFER® permet de remédier à ce problème.
2. Pas d'oxydation des matières grasses et des vitamines
La micro-encapsulation limite l’interaction du fer avec les autres nutriments. Les nutriments très sensibles, tels que les vitamines ou les acides gras insaturés sont protégés contre l’effet pro-oxydant du fer libre. Le LIPOFER® permet de fabriquer des produits santé stables, conservant leurs qualités nutritionnelles et sensorielles tout au long de leur DLUO.
3. Facile à utiliser
Le LIPOFER® est un ingrédient santé disponible sous forme de poudre dispersible dans de l’eau. Il est titré à 8% de fer élémentaire. Le LIPOFER® est stable en milieu acide et peut résister à des températures élevées (stable à 121°C pendant 20 minutes) et à des pH aussi bas que 2,5.
1. Les carences en fer : répercussions sur la santé
3. La performance physique et la productivité du travail
6. Les Valeurs Nutritionnelles Recommandés (VNR) et les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC)
a. Les bébés et les enfants
b. Adolescentes et femmes en âge de procréer
c. Les sportifs et les femmes
1. Les carences en fer : répercussions sur la santé
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS, 2001), les carences en fer, en particulier l’anémie ferriprive est le principal problème nutritionnel dans le monde. Affectant principalement les femmes et les enfants dans les pays non-industrialisés, les carences en fer sont aussi largement répandues dans les pays industrialisés.
Les effets indésirables peuvent se produire avant même que l’anémie soit présente. L’augmentation de la fatigue et le manque d’énergie qui conduit à une capacité de travail réduite est un phénomène bien connu (Haas et Brownlie, 2001). Chez le nourrisson, l’affaiblissement du système immunitaire et les troubles du développement cognitif sont également des conséquences d’une carence en fer.
2. Système immunitaire
La morbidité (tendance à développer des maladies) des maladies infectieuses est augmentée dans les populations carencées en fer. Le système immunitaire est affaibli suite à :
- une diminution de la capacité des leucocytes à détruire les microorganismes ingérés,
- une diminution de la capacité de reproduction des lymphocytes B lorsqu’ils sont stimulés par des agents pathogènes,
- une production réduite de cellules responsables de l’immunité (Beard, 2001; Brock & Mulero, 2000).
Une revue de littérature scientifique réalisée en 2001 par l’OMS a confirmé la forte relation entre les carences en fer et la déficience du système immunitaire. Chez des enfants carencés, une supplémentation en fer provoque une réduction de la morbidité des maladies infectieuses (OMS, 2001).
3. La performance physique et la productivité du travail.
Dans les pays en développement où de très nombreuses personnes travaillent dans l’agriculture, la condition physique des agriculteurs a des répercussions directes sur le bien-être de leur famille. Selon les résultats de l’OMS (2001) un déficit en fer provoque une diminution jusqu’à 30% des capacités physiques chez les hommes ou les femmes carencés. De nombreuses études menées par Beard (2001) montrent qu’une supplémentation en fer améliore les performances physiques.
4. Le développement cognitif
Une anémie durant la petite enfance et l’enfance nuit gravement au développement cognitif de l’enfant (Beard, 2003). Ces enfants carencés auront un QI inférieur et des capacités réduites dans tous les domaines de compétences par rapport aux enfants du même âge non anémiés (Lozoff, 1989). Les traitements à postériori sont considérés comme inefficaces. Ainsi, il est primordial que les nourrissons et enfants déficients bénéficient d’une supplémentation en fer dès que possible (OMS, 2001, Halterman et al., 2001).
Non seulement l’anémie, mais également une carence en fer peuvent altérer le fonctionnement cognitif. Contrairement à l’anémie, la carence en fer semble pouvoir être corrigée par une supplémentation comme décrit par Bruner et al. (1996).
5. Anémie
Si la carence en fer n’est pas traitée pendant une longue période, elle peut se transformer en anémie. Actuellement, on estime que environ 25% de la population mondiale est anémiée (OMS, 2008). Dans les pays développés, la prévalence de l’anémie peut être considérée comme relativement élevée : en Europe, la prévalence de l’anémie chez les enfants d’âge préscolaire est de 16,7% (OMS, 2008).
Pendant la grossesse, l’anémie est associée à de multiples effets indésirables pour la mère et pour le fœtus, y compris un risque accru d’hémorragie, de septicémie, de mortalité maternelle, de mortalité périnatale et de faible poids à la naissance (Scholl & Hediger, 1994). Le risque de mortalité maternelle est plus élevée lorsque l’anémie ferriprive est présente (International Nutritional Anemia Consultative Group INACG, 2002).
6. Les Valeurs Nutritionnelles Recommandés (VNR) et les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC)
L’Apport Nutritionnel Conseillé (ANC) en fer dépend des besoins spécifiques des personnes, c’est à dire de leur sexe, de leur âge et de leur état physiologique (grossesse, femmes allaitantes), etc. L’Apport de Référence (AR ; anciennement AJR) en fer est une valeur de consommation définie à des fins d’étiquetage. Elle est de 14 mg par jour et est basée sur les « Population Nutritional Requirements » (PRI) définis par le « Scientific Committee on Food » (SCF, 1992 and 1993).
L’annexe XIII du règlement n ° 1169/2011 concernant les informations nutritionnelles à fournir aux consommateurs remplace le terme AR par VNR «Valeur Nutritionnelle de Référence » sans modifier les valeurs recommandées.
Le PRI du fer a été défini par le SCF en 1992. Il est défini comme étant l’apport en fer nécessaire pour couvrir les besoins de 95% des personnes des différents groupes de population, si on considère une biodisponibilité du fer de 15%.
7. Carence en fer en Europe
Le rapport européen de la nutrition et de la santé de 2004 (Elmadfa et al., 2004) a mis en avant un apport en fer insuffisant dans les différents groupes de population de presque tous les pays d’Europe.
a. Les bébés et les enfants
Les bébés ont des besoins relativement élevés en fer, car leur croissance est rapide. Au-delà de 6 mois, la teneur en fer du lait maternel n’est pas toujours suffisante pour répondre aux besoins des nourrissons. Les enfants de faible poids à la naissance (moins de 2500 g) naissent avec des réserves en fer plus faibles et présentent des risques plus élevés de carence dès qu’ils atteignent l’age de 2 mois (OMS, 2001). Des aliments enrichis en fer ne sont pas largement ni régulièrement consommés par les jeunes enfants. Or, ces-derniers devraient recevoir régulièrement une supplémentation en fer durant la première année de vie (OMS, 2001).
b. Adolescentes et femmes en âge de procréer
La carence en fer et l’anémie (carence en fer sévère) se produisent fréquemment chez les adolescents. En effet, l’adolescence est une période de croissance accélérée pendant laquelle le volume sanguin et la masse musculaire augmentent rapidement. De plus, la plupart des adolescentes ne consomment pas suffisamment de fer pour compenser les pertes menstruelles. En conséquence, une carence en fer est fréquemment constatée chez les femmes pendant l’adolescence (OMS, 2001). D’après le rapport de la nutrition et de la santé en Europe (Elmadfa et al., 2004), dans tous les pays européens, ce sont surtout les femmes en âge de procréer qui ne consomment pas suffisamment de fer dans leur alimentation quotidienne.
Dans les pays industrialisés, les femmes ont tendance à limiter leur consommation de nourriture pour contrôler leur poids. Les régimes amaigrissants ou de mauvaises habitudes alimentaires engendrent des carences en fer chez les adolescentes ou les femmes en âge de procréer.
Les dispositifs intra-utérins sont des facteurs de risque supplémentaires car ils sont susceptibles d’augmenter le volume des menstruations alors que la pilule est bien connue pour le réduire.
Selon l’OMS, 10,3% des femmes (15-59 ans) vivant dans les pays industrialisés souffrent d’anémie, et 42,3% des femmes dans les pays non-industrialisés. Dans son rapport de 2001, l’OMS estime que la prévalence de la carence en fer est deux à cinq fois plus élevée que la prévalence de l’anémie ferriprive. Cela implique que 20% à 50% des femmes vivant dans les pays industrialisés et pratiquement toutes les femmes vivant dans les pays en développement souffrent d’une carence en fer.
Le rapport de la nutrition et de la santé en Europe 2004 (Elmadfa et al., 2004) stipule que toutes les femmes en âge de procréer ont un apport en fer qui n’est pas suffisant pour répondre à leurs besoins.
c. Les sportifs et les femmes
Les sportifs sont plus sujets aux carences en fer, particulièrement les athlètes d’endurance. Les raisons de cet appauvrissement de fer sont l’hémolyse, de mauvaises habitudes alimentaires, une augmentation des pertes de fer par la transpiration, les pertes de sang dans les selles ainsi que la desquamation des cellules épithéliales (Akabas & Dolins, 2005 ; Sinclair et Hinton, 2005).
Comme mentionné auparavant, le fer est nécessaire pour la production d’énergie. L’hème de l’hémoglobine, qui contient du fer, transporte l’oxygène vers les muscles où l’oxygène est stocké dans la myoglobine, qui contient également du fer héminique.
De plus, dans les mitochondries, le fer est un cofacteur essentiel de la chaîne respiratoire fer-dépendante. Lorsque les mitochondries ne sont pas fournies avec suffisamment de fer, la production d’énergie est altérée. Le résultat est une réduction des performances physiques qui affectent d’abord les sportifs et les femmes (Beard, 2001; Dubnov & Constantini, 2004).
8. Efficacité du LIPOFER®
Les jus de fruits enrichis en LIPOFER® constituent une bonne source de fer pour les femmes ayant de faibles réserves en fer.
Une étude contrôlée en double aveugle a montré l’influence de la consommation de jus de fruits enrichis en LIPOFER® sur l’état des réserves en fer de 130 femmes menstruées, âgée de 18 ans à 35 ans.
Les sujets ont été répartis au hasard dans un groupe témoin et dans un groupe supplémenté en fer. En complément de leur régime alimentaire habituel, les sujets ont consommé 500 ml par jour d’un jus de fruit placebo ou d’un jus enrichi en LIPOFER® et ce pendant 16 semaines. Le jus enrichi apportait 16 mg de fer élémentaire.
Des échantillons de sang ont été recueillis chaque mois auprès des participants afin de doser la concentration en ferritine sérique par un analyseur Modular Analytics Serum Work Area analyser (Roche, Bâle, Suisse).
La consommation de jus fruits enrichis en LIPOFER® a considérablement amélioré les réserves en fer du groupe supplémenté par rapport au groupe contrôle : la concentration en ferritine était de 79% plus élevée que dans le groupe témoin après 16 semaines de test (p <= 0,001).
Blanco-Rojo, R. et al. 2011. Efficacy of a microencapsulated iron pyrophosphate-fortified fruit juice : a randomised, double-blind, placebo-controlled study in Spanish iron-deficient women. British Journal of Nutrition vol.105:1652-91.
Le LIPOFER® peut être utilisé dans :
- Les aliments : conformément au règlement (CE) n ° 1925/2006 concernant l’adjonction de vitamines et de minéraux et de certaines autres substances aux denrées alimentaires;
- Les aliments destinés à une alimentation particulière: conformément au règlement (CE) n° 953/2009 relatif aux substances qui peuvent être ajoutées dans un but nutritionnel spécifique dans les aliments destinés à une alimentation particulière;
- Les compléments alimentaires autorisés par la directive 2002/46/CE sur le rapprochement des législations des États membres concernant les compléments alimentaires.
- Les préparations pour nourrissons comme autorisé par la directive 2006/141/CE sur les préparations pour nourrissons et les préparations de suite et modifiant la directive 1999/21/CE;
- Les céréales et aliments pour bébés tel que permis par la directive 2006/125/CE de la Commission sur les aliments à base de céréales et les aliments pour bébés destinés aux nourrissons et aux jeunes enfants.
Selon le règlement (UE) n°1169/2011 (Annexe XIII) concernant l’information des consommateurs sur les denrées alimentaires, les quantités significatives de fer sont les suivantes :
- 15 % des valeurs nutritionnelles de référence par 100 g ou 100 ml dans le cas des produits autres que les boissons
- 7,5 % des valeurs nutritionnelles de référence par 100 ml dans le cas des boissons
- 15 % des valeurs nutritionnelles de référence visées par portion si l’emballage ne contient qu’une seule portion
Utilisé pour supplémenter certaines matrices alimentaires, le fer est la cause de problèmes :
- organoleptiques (goût métallique)
- technologiques (oxydation des matières grasses et des vitamines)
La technologie de micro-encapsulation utilisée pour fabriquer le LIPOFER® permet de masquer le goût métallique caractéristique des solutions de fer et empêche les interactions avec d’autres ingrédients présents dans les aliments. Ainsi, les ingrédients très sensibles, tels que les vitamines ou les acides gras insaturés sont protégés contre l’oxydation par le fer libre.
Le LIPOFER® est disponible sous forme de poudre dispersible dans l’eau. Il est titré à 8% en fer élémentaire. La forme poudre facilite l’utilisation du LIPOFER® dans de nombreux types d’aliments et de boissons et peut être facilement ajouté au cours du procédé de fabrication des produits laitiers.
Le LIPOFER® peut être utilisé dans le lait liquide ou poudre:
- Le lait pasteurisé et le lait UHT
- Le lait évaporé : le LIPOFER® peut résister à 121°C pendant 20 min
- Le lait séché par pulvérisation et les formules infantiles
Le LIPOFER® peut être utilisé dans des produits laitiers fermentés comme le yogourt. Il est stable dans des conditions acides notamment en présence d’acide lactique à un pH aussi bas que 2,5.
Il ne doit pas être utilisé dans les préparations de fruits ou dans les jus de fruits dans lesquels les anthocyanes, l’acide citrique ou l’acide malique peuvent se complexer avec le fer et ainsi provoquer un changement de couleur ou de saveur.
Enfin le LIPOFER® est utilisé dans les préparations pour nourrissons et dans les compléments alimentaires avec le DHA. Le LIPOFER®, permet d’éviter l’effet pro-oxydant du fer sur le DHA.
Selon le règlement n°1924/2006, un aliment et/ou une boisson enrichi en fer peut être étiqueté :
- “source de fer” quand il contient au moins 15% de l’Apport de Référence (AR ; anciennement AJR) en fer pour 100g, 100ml ou par portion.
- «teneur élevée en fer» quand il contient au moins 30% de l’AR en fer pour 100g, 100ml ou par portion.
Selon le règlement (UE) n°432/2012 de la commission du 16 mai 2012, le fer possède plusieurs allégations santé :
- « Le fer contribue à une fonction cognitive normale »
- « Le fer contribue au transport normal de l’oxygène dans l’organisme »
- « Le fer contribue au fonctionnement normal du système immunitaire »
- « Le fer contribue à réduire la fatigue »
- « Le fer joue un rôle dans le processus de division cellulaire »
- « Le fer contribue à la formation normale de globules rouges et d’hémoglobine »
- « Le fer contribue à un métabolisme énergétique normal »
L’allégation ne peut être utilisée que pour une denrée alimentaire qui est au moins une source de fer au sens de l’allégation SOURCE DE [NOM DES VITAMINES] ET/OU [NOM DES MINÉRAUX] définie dans l’annexe du règlement (CE) no 1924/2006.